L’éjaculation précoce ou prématurée concerne les hommes de tout âge, et c’est le fait d’avoir une difficulté pour retarder l’éjaculation. Ce dysfonctionnement est dû au stress, à une maladie, à la prise de certains médicaments, à la fatigue… Mais c’est un trouble sexuel qui se traite bien. Si vous êtes concerné par l’éjaculation précoce, avant de prendre des médicaments, vous pourrez suivre ces quelques conseils qui marchent. Vous aimerez aussi Quelles sont les erreurs que vous faites pendant vos ébats ?
Comment en finir avec l’éjaculation précoce ?
La méthode de la visualisation : L’éjaculation prématurée apparaît souvent à cause de la peur de ne pas arriver à satisfaire sa partenaire et à la désappointer, c’est donc un trouble psychologique. Pour éviter d’éjaculer trop vite, ayez recours à la technique de visualisation. Lorsque vous sentez que ça va arriver, pensez à une chose qui n’a aucun rapport avec le sexe. Imaginez-vous en train de laver la vaisselle, pensez à votre chien… tout ce qui n’est pas attirant ou tout ce qui vous dégoûte.
La méthode du stop-and-go : L’autre technique pour éviter l’éjaculation prématurée est d’adopter le stop-and-go. Cela consiste à tout arrêter au moment où l’éjaculation va venir. Vous allez ainsi faire une pause de courte durée. Quelques secondes suffisent pour ne pas faire redescendre le plaisir de votre partenaire. Toutefois, il faut que vous soyez capable de reconnaître le moment de non-retour. Ayez recours à cette méthode plusieurs fois pendant le rapport sexuel.
La méthode du squeeze : C’est une technique assez délicate, car il faut que vous fassiez une pression de quelques secondes au niveau de votre gland jusqu’à ce que la pression dans votre pénis diminue. Le but est que vous bloquiez le flux sanguin dans votre sexe. Lors de la relation sexuelle, vous pourrez faire cette méthode à plusieurs reprises. De plus, c’est facile à faire, et le temps de pause vous permettra également de souffler un peu.
Des exercices de respiration : Afin de retenir de manière efficace l’éjaculation, apprenez à contrôler votre respiration, faites comme les femmes qui accouchent. Pour que l’excitation ne vous monte pas à la tête, prenez de longues respirations, cela va minimiser l’effet de plaisir lorsque vous êtes sur le point d’éjaculer. Faites les exercices de respiration sur la cadence de la pénétration. Expirez en profondeur, et inspirez au retour de votre sexe.
Le changement de position : Quand l’éjaculation approche, changez de positions sexuelles. Optez pour une position où vous pourrez vous retenir. Si vous laissez votre partenaire prendre les choses en main, vous pourrez faire durer le rapport sexuel plus longtemps. Évitez les positions qui vous excitent trop ou qui vous stimulent trop. Même si ça ne dure que quelques secondes, profitez aussi du changement de position afin de souffler et de laisser votre sexe se reposer.
La masturbation : C’est une méthode très efficace si vous avez du mal à retenir votre éjaculation. Mais au lieu de chercher à éjaculer au plus vite, identifiez le moment où vous sentez que ça va arriver, et là, ralentissez ou arrête-vous. C’est un peu difficile au début, mais à la longue, vous arriverez à vous contrôler. L’idéal est que vous vous masturbiez avant la relation sexuelle. En tout cas, c’est la meilleure façon pour vous d’apprendre à vous gérer et à vous connaître.
Les préservatifs retardants : Il existe désormais des préservatifs retardants pour les hommes victimes d’éjaculation précoce. Ils ont une face interne contenant un produit sans risque, et c’est ce qui réduit les sensations au niveau du gland. À défaut d’un préservatif retardant, vous pourrez aussi utiliser un préservatif un peu épais pour que vous ne vous éjaculiez pas trop vite. Vous trouverez facilement des préservatifs avec une tête épaissie pour limiter les sensations.
Notre conseil ultime en cas d’éjaculation précoce est d’avoir confiance en vous et en votre partenaire afin de ne pas ressentir la moindre pression ou frustration. N’ayez pas peur de ne pas être à la hauteur ou d’être jugé. Si le problème est vraiment là, n’hésitez pas aussi à en parler avec votre partenaire, avec un sexologue…